Les Trompettes

Les Trompettes

La musique satanique dans l’Eglise (par une trompette)

 

Songe

 

Un jour, alors que je me préparais  à aller en mission d’évangélisation  dans une ville ensemble avec les frères et les sœurs avec lesquelles j’ œuvre dans la chanson, j’eus un songe qui me bouleversa, à tel point que je n’osais en parler à personne, tant je ne comprenais pas sa signification. Je me suis même dit qu’il pourrait venir du diable.

 

Je dormais et je me voyais, avec certains frères et sœurs avec lesquels je chantais, rassemblés dans un endroit souterrain qui, d’après ce que je comprenais, était le séjour des morts ;  nous y étions en pleine répétition. Etant dans cet endroit, mon esprit et mon âme étaient fort partagés. D’une part  mon esprit était scandalisé ( je voulais tout de suite arrêter de répéter) d’autre part mon âme était comme liée et ne pouvait s’empêcher de continuer la répétition. Dans cet endroit,  je voyais une forte activité chrétienne. Chacune de ces activités se passait dans une cage, car il y avait plusieurs cages comme dans une prison, et nous en occupions une.

 

Par après, l’Esprit du Seigneur me fit lever les yeux vers la surface de la terre, où j’entendis une assemblée interpréter quelques unes de nos chansons ; et Il me dit :

 

 « Ecoute, vos chansons ont un grand succès sur la terre et c’est par elles que la distraction entre dans cette assemblée et que le diable y opère efficacement ».

 

Je fus troublé par cette déclaration. Ensuite je regardai à coté du bâtiment où se réunissait l’assemblée en question et je vis une petite construction  qui était sale et inachevée ; à coté d’elle se trouvait une petite poubelle. L’Esprit me dit que c’est par cette petite bâtisse inachevée que nos chansons transitaient du séjour des morts pour atteindre l’assemblée que je voyais.

 

Plus tard, je me vis sur un pont avec différents frères, en train de marcher en chantant joyeusement et en dansant, quand j’aperçus un frère assez âgé qui ne faisait pas partie de l’équipe de musique mais qui dansait d’une manière  scandaleuse. Là, l’Esprit du Seigneur me dit que la danse qu’il exécutait c’est nous qui le lui avions apprise. À la fin de cette scène, je me réveillai et je fus profondément troublé.

 

Je priai Dieu pour qu’il m’explique ce songe, parce que je n’y comprenais rien, d’autant plus que tous dans le groupe de musique nous craignons véritablement Dieu et  que nous marchons dans la sanctification.  En plus, nous n’avions jamais voulu chanter Dieu par cupidité ou pour notre gloire.

 

Plusieurs enseignement par rapport à cette vision m’ont été progressivement donnés par le Seigneur, dont celui que je vais partager avec vous. Cependant je reste convaincu, que le Seigneur ne cessera de nous donner encore plus d’éléments dans l’avenir ; c’est la raison pour laquelle j’ai commencé par vous partager ce songe avant d’entrer dans l’enseignement.

 

Satan et la Musique

 

Pour m’expliquer ce Songe, le Seigneur m’a donné deux passages bibliques clef:

 

« Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, avec le son de tes luths…, te voilà tombé du ciel, Astre brillant fils de l’aurore » (Lire Esaïe14 v11-14),

 

«Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur aux ailes déployées…, je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur » (Lire Ezechiel 28 v13-14).

 

Au travers de ces deux passages, nous voyons le lien étroit qui existe entre Satan, la musique, et le séjour des morts. La Bible dit dans le passage d’Esaï 14 que Lucifer est descendu dans le séjour des morts avec le son de ses luths. Tout a commencé à devenir clair pour moi : je comprenais à présent comment, bien que chantant pour Dieu,  on pouvait se retrouver dans le séjour des morts.

 

En effet, si on ne se laisse pas guider par Dieu, on peut facilement servir le diable malgré la bonne intention de servir Dieu. Etant nés dans un monde où nous avons hérité des orientations musicales sans vraiment savoir d’où elles viennent, nombreux sommes-nous à tomber dans le piège de servir Dieu avec les luths et les tambourins de Satan.

 

Dans l’Eglise d’aujourd’hui on retrouve une mosaïque de styles pour adorer Dieu. Si, il y a quelques années, on pouvait encore faire une nette différence entre la « musique chrétienne » et la « musique profane », de nos jours, doit-on l’ admettre, il n’y a plus de nette différence. Tous les styles mondains sont aujourd’hui dans l’Eglise (Rap, Rock and rol, POP, ZOUK LOVES,  RNB, SEBEN, RAGGA, REGGAE, RUMBA et autres).

 

La plupart de ces styles ayant, de par leurs fondateurs, des origines occultes, constituent aujourd’hui l’essentiel de la musique dite chrétienne. Raison pour laquelle, de nos jours et par cette musique dite « chrétienne », dans les assemblées pendant les moments de louanges et d’adoration c’est plutôt la chair qui est exaltée que le Seigneur.  Autant les chrétiens peuvent être dans l’euphorie lorsque la musique est enthousiaste, autant ils peuvent être dans les larmes lorsque le style est plus émouvant ou plus doux. N’empêche que très souvent et dans les deux cas, c’est la chair qui agit.

 

Or on peut également retrouver toutes ces sensations dans les concerts mondains où tant de gens exultent ou pleurent au gré de la musique qui leur est présentée. Dans une des assemblées que j’ai fréquentée, un des prédicateurs était transporté lorsque le guitariste lui jouait la mélodie d’une chanson païenne ; cette mélodie était même devenue un classique lors de ses prédications. Bien sûr, il ignorait l’origine de cette musique mais ceci est symptomatique de l’œuvre du diable et du séjour des morts dans l’Eglise d’aujourd’hui.

Les chrétiens étant devenus plus  sensuels que spirituels,  ils se font prendre facilement dans le filet d’une belle mélodie. Il faut admettre que beaucoup ignorent le sens-même des paroles qu’ils chantent, tant la mélodie est belle. C’est exactement le domaine dans lequel le diable nous a souvent séduits. La Bible nous dit que le diable est descendu dans le séjour des morts avec le son de ses luths, c’est à dire avec la mélodie de sa musique.

 

En effet, la première fois que l’on voit dans la Bible les hommes commencer à jouer de la musique, c’est avec les descendants de Caïn. La Bible dit : « Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc. Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec. Lémec prit deux femmes : le nom de l’une était Ada, et le nom de l’autre Tsilla. Ada enfanta Jabal : il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux. Le nom de son frère était Jubal : il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau ».

On voit dans ce passage que les premières personnes à jouer de la musique et à la développer furent des impies qui, au travers de leur musique, n’ont point rendu gloire à Dieu. Ce passage est révélateur de la main mise de l’ennemi sur le domaine de la musique.

 

La fausse adoration dans l’Eglise

De nos jours, les chrétiens sont devenus tellement dépendants de la musique et des instruments, que cela conditione même leur adoration. Et ça, c’est un piège !

 

Ce type d’adoration conditionnée par la musique ressemble beaucoup à l’adoration instituée par Nébucanetsar, comme on peut le voir dans Daniel 3, v14-15 : « Neboukadnetsar prit la parole et leur dit : Est–ce de propos délibéré, Chadrak, Méchak et Abed–Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n’adorez pas la statue d’or que j’ai dressée ? Maintenant tenez–vous prêts,  et au moment où vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse et de toutes sortes d’instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite » Voilà le type d’adoration qui n’est pas suscitée par la révélation de Christ, mais par l’enchantement de la musique.

 

Que n’a-t-on pas vu de nos jours ?

 

La première des choses que les pasteurs se forcent à chercher lorsqu’ils commencent une assemblée ce sont les instruments de musique. Nombreux chrétiens sont incapables de prier sans musique ; il leur faut de la musique pour « adorer » Dieu. C’est au son d’une mélodie qu’ils se sentent transportés et qu’ils resentent « la présence de Dieu ». Les uns vont même attribuer à certaines mélodies ou chansons des vertus particulières : c’est en les entendant qu’ils « ressentent la présence de Dieu ». Cette manière d’adorer est babylonienne, charnelle et donc satanique.

D’autres assimilent l’adoration à la musique, ce qui est une fausse façon de voir les choses. Pour beaucoup, l’adoration est précisément ce moment où, le plus souvent sous l’effet d’une musique douce, ils peuvent exprimer à Dieu leurs sentiments qui, très souvent, sont dictés par la mélodie même et non pas par le Saint Esprit.

Pourtant la première fois que la Bible nous parle d’adoration ( Genèse 22v5), il n’était pas question de musique ou de chant, mais plutôt de sacrifice.Dans le Nouveau Testament, lorsque le mot adorer est employé seul, il se rapporte au culte du Temple (Jn 4:20; 12:20 ; Ac 8:27; 24:11). À la naissance de Jésus, les mages sont venus l’adorer (Mt 2:2,11), c’est-à-dire lui rendre hommage comme à un roi en lui apportant des présents.  Pourtant, aujourd’hui, loin d’offrir à Dieu le sacrifice de nos vies, car c’est cela le culte que Dieu veut (Romain 12 v1), nous lui offrons des chants et des mélodies, qu’Il n’agrée pas par d’ailleurs. Cette adoration de plus en plus conditionnée par la musique devient un piège pour l’Eglise de nos jours. Certes, on peut adorer Dieu avec de la musique, mais on peut aussi le faire sans musique.

 

La professionnalisation de la musique dans l’église

 

En tombant dans le piège mondain de la performance, nous avons vu naître dans l’Eglise de plus en plus de professionnels de la musique dite chrétienne (chanteurs ou instrumentistes), qui en ont fait un service spécial, voire même un métier ou un business. Et pourtant, dans la Bible,  les musiciens qui officiaient dans les cultes du temple étaient d’abord des lévites (1Chronique 15v16-22), certains parmi eux étant même des prophètes  (1Chroniques 25 v1-7). Leurs musiques accompagnaient leurs prophéties. Ce qui comptait le plus c’était d’abord leur consécration, ensuite le message qu’ils recevaient de Dieu, la musique venant après. Avant que le temple ne soit construit, on voit des prophètes prophétiser en s’accompagnant de la harpe (1Samuel 10 v 5, 2Rois v 15). David lui-même jouait à la harpe et chantait mais il était avant tout roi et prophète.

 

Dans la nouvelle alliance, étant tous rois et sacrificateurs (Apocalypse 5v9-10), nous pouvons apporter un chant dans l’assemblée sans avoir nécessairement un quelconque talent musical. Il faut simplement que ce cantique soit édifiant (1Corinthien 14 v26), qu’il soit inspiré (Colossiens 3 v16), et qu’il soit spirituel (Ephésien 5 v17).  Pour qu’un cantique remplisse ces trois conditions il n’est nullement besoin d’être un artiste, il faut surtout être spirituel, c'est-à-dire accepter la direction du Saint Esprit dans l’adoration comme dans tous les autres domaines de notre vie. Or, très souvent, les cantiques qui sont exécutés dans nos assemblées sont le fruit de nos émotions momentanées (c’est ainsi qu’on peut passer d’une chanson à une autre, sans qu’il n’y ait de cohérence véritable dans les messages qu’elles délivrent), de nos préférences musicales, ou encore du succès d’un album durant cette période.

 

Quelle est la place du talent musical dans l’Eglise ?

 

La place d’un talent qu’on a pour la musique c’est pour le soutient de ceux qui, inspirés par un cantique spirituel, ne savent pas l’exécuter correctement ou harmonieusement, en gardant la même tonalité par exemple. Ceux qui ont cette grâce peuvent venir en aide au frère ou à la sœur pour les accompagner dans l’exécution de ce cantique, avec leurs voix ou leurs instruments. Tous les dons que le Seigneur fait à l’Eglise (telle la prédication, la prophétie ou encore l’exhortation) sont pour l’utilité commune, autrement dit, pour le autres.  Ainsi par le chant, nous pouvons enseigner, prophétiser et exhorter. Le plus important n’est pas la mélodie de nos chants, mais le message qu’elle accompagne.

Il est faux de penser que le talent musical nous donne le monopole des cantiques ou du chant dans l’assemblée. C’est encore là une conception satanique et babylonienne, faisant  des frères et soeurs des stars qui finiront par tomber comme Lucifer à cause de la beauté de leur talent qui est glorifié à la place de Dieu.

 

« Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois ». (Ezechiel 27v17)

 

Le séjour de mort et la musique

 

Nous devons savoir que le séjour des morts et son coéquipier la Mort sont de redoutables ennemis  de l’Eglise. Ainsi, sachant qu’il allait combattre ces deux esprits et qu’il allait les vaincre, le Seigneur déclara que les portes du séjour de mort ne pouvaient prendre le dessus sur son Eglise (Mathieu 16 v 18). Néanmoins, cela n’empêche nullement le séjour de mort de combattre l’Eglise de Dieu.

 

Par conséquent, l’une des armes que le Diable utilise de nos jours pour infiltrer la mort dans l’Eglise c’est la musique. En effet, tel qu’on le voit dans le passage d’Esaï 14, Lucifer n’a pas oublié sa musique corrompue au ciel mais il est descendu avec dans le séjour des morts.  car sa corrruption a également corrompu sa musique. Ainsi, lorsque Dieu rejette un « musicien chrétien » qui vit dans le péché, quel que soit la beauté de ses chansons ou ses textes, il rejette également sa musique. Car elle est autant souillée que le musicien. Si Dieu ne prend pas du plaisir à une personne, ce n’est pas son offrande ou son sacrifice qu’il agréera.

 

« Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n’y prend aucun plaisir ; Vos sacrifices de communion et les veaux gras, Je ne les regarde pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques, Je n’écoute pas le son de tes luths »  Amos 5 v 24-23.

 

Plusieurs  mélodies que nous écoutons aujourd’hui dans les assemblées viennent du séjour des morts. Cela peut être choquant, mais c’est la simple vérité. Il est faux de penser qu’une mélodie qui viendrait de l’enfer, serait laide ou visiblement satanique.

Beaucoup ont ramené dans l’Eglise les vieux souvenirs de la musique mondaine qu’ils n’ont jamais pu abandonner. On peut même le sentir dans leurs compositions, à  la seule différence qu’ils y mettent des paroles bibliques. Le mélange a atteint un tel niveau qu’aujourd’hui certains « musiciens chrétiens » reprennent carrément les chansons mondaines en y changeant seulement les paroles. On assiste de plus en plus à des soirées « awards », festivals de musique, ou « chanson patriotiques »,  où « musiciens chrétiens » et mondains sont associés. Et ceci ne semble pas déranger les chrétiens qui, au contraire considèrent cela comme de l’élévation.

La musique satanique n’est pas seulement cette musique profane qui chante les femmes, le sex, la drogue, l’amour (sans Christ), mais elle est aussi toute cette musique qui, avec des paroles bibliques, est le résultat dune simple connaissance artistique mais sans avoir un cœur pour Dieu. C’est également toute cette musique chantée par ces chanteurs « chrétiens » juste pour leur gloire et de l’argent, et non pour Jésus. Celle-là aussi doit être  considérée comme faisant partie de la musique satanique.

 

Beaucoup ont emmené les instruments de Satan dans l’Eglise ; les vrais enfants de Dieu  doivent  faire un effort pour les sortir.

 

Comme nous l’avons vu plus haut, les premiers musiciens sont de la descendance de Caïn, qui était du malin selon la Bible (1 Jean 3v 12). Ce sont eux les premiers fabricants d’instruments. Or, lorsque la musique fut instituée dans le temple par David, la Bible nous dit que les chantres ne pouvaient chanter qu’avec les instruments que David avaient fabriqués. (Chroniques 23:5, 2 Chroniques 7:6, Chroniques 29:26, 2 Chroniques 29:27, Néhémie 12:36). Ce détail est très significatif lorsqu’on sait que David préfigurait Jésus- Christ, dans beaucoup de ses actes.

 

En effet, puisque Satan est descendu au séjour des morts avec ses luths et ses tambourins, Dieu ne pouvait pas  accepter dans son temple des instruments inspirés par Satan ; il lui fallait d’autres instruments, fabriqués par un homme qui avait le cœur de Dieu. Et au travers David, nous voyons Christ.

 

Cela ne veut pas dire que nous devons bâtir des usines pour fabriquer des instruments des instruments (gloire à Dieu si cela peut se faire), mais il est question ici de prendre la musique du monde avec tous les aspects qui l’entourent (styles, clips, production, concerts payants, etc), la sortir de l’Eglise et  rentrer à la musique selon Dieu. Cette musique qui cache l’homme et présente Dieu.

 

Il n’est pas question ici d’un style de musique, mais plutôt d’avoir son cœur de nouveau soumis à Dieu pour que reviennent dans l’Eglise ces chants et cantiques inspirés par Lui qui, sans un style précis, sans clips, sans être mis sur support DVD, CD ou autres, sans passer par un grand studio d’enregistrement, sans que leurs auteurs ne soient connus, témoignent de l’amour de Dieu, de sa gloire, de sa sainteté, et de son retour imminent

Frères et sœurs, le séjour des morts par la musique prend du terrain dans nos assemblées. Nous devons nous réveiller !

 

Maranatha !

 

 

 



12/08/2013
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