Les Trompettes

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L’éducation en péril : La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées ( Par une trompette)

 

Article

La sanction est tombée. Le Conseil de l’Europe – l’organisme européen de défense des droits de l’homme – estime, dans une décision rendue publique mercredi 4 mars, que le droit français « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». De ce fait, elle viole l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les Etats parties doivent « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».

Aucune amende n’est prévue, mais le symbole est important. Le Conseil de l’Europe attend que les Etats condamnés mettent leur législation en conformité. Cette décision ouvrirait par ailleurs la voie à une condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), selon les associations qui mènent campagne pour l’interdiction de la fessée. « Des plaintes seront déposées », prévient Gilles Lazimi, médecin et coordonnateur de la campagne contre les violences éducatives de la Fondation pour l’enfance.

Cette condamnation, obtenue par une organisation non gouvernementale anglaise, l’Association pour la protection des enfants (Approach), a relancé un débat très sensible en France. Des associations, des médecins ou des élus plaident de longue date pour une interdiction symbolique des châtiments corporels, donc de la gifle et de la fessée, dans le code civil. Leurs arguments : ces coups ne sont pas efficaces et ne font qu’enseigner l’usage de la violence aux enfants.

Des études ont mis en évidence un lien entre les coups reçus dans l’enfance et l’agressivité à l’âge adulte. Ces châtiments ne sont pas non plus éthiquement défendables, selon leurs auteurs. « En France, on n’a pas le droit de frapper des animaux mais on peut frapper des enfants », ironise M. Lazimi. Rares sont les pédopsychiatres qui les défendent. L’autorité, estiment-ils, doit passer par d’autres biais, comme la parole. Pour ses partisans, une interdiction serait donc avant tout un moyen de faire de la pédagogie auprès des parents.

Cependant, la plupart des Français ont reçu des corrections de leurs parents, en ont donné, et la très grande majorité (80 % selon les derniers baromètres), sont hostiles à une interdiction. Certains observateurs craignent qu’une loi bannissant les châtiments corporels ne sape l’autorité des parents à un moment où celle-ci est déjà mise à mal.

Une loi poserait en outre des problèmes concrets d’application. Et ne prendrait pas en compte les violences psychologiques, sur lesquelles il est impossible de légiférer. Jusqu’à présent, le gouvernement s’est toujours gardé d’aller sur le terrain de la loi. Quand des amendements législatifs ont été déposés, l’exécutif a appelé de ses vœux une « prise de conscience » des dégâts causés par les violences éducatives, mais a rejeté toute évolution du droit.

Voici le lien : http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/02/la-france-condamnee-pour-ne-pas-avoir-interdit-gifles-et-fessees_4585986_3224.html

Message

De nos jours on a l’impression grandissante qu’au nom des droits de l’homme, les intérêts de la famille sont de plus en plus sacrifiés. On institue le mariage homosexuel, ensuite on permet aux couples homosexuels d’adopter des enfants, on consacre au nom de ces mêmes droits de l’homme  la liberté pour la femme d’avorter quand elle le voudra, et non plus dans le seul cas d’unegrossesse dangereuse. Et comme si cela ne suffisait pas, on va maintenant interdire aux parents de punir leurs propres enfants comme ils l’entendent, avec le risque pour eux de se retrouver devant les tribunaux. Cela, dans un contexte où l’autorité parentale est déjà sérieusement mise à mal.

Il est évident que chaque enfant constitue une personnalité propre, et pour ce faire il y a différents moyens selon les cas, pour le discipliner. Mais ceci doit être laissé à l’appréciation des parents, car c’est leur responsabilité.

Il est quand même paradoxal de voir que ces mêmes organismes ne prennent pas des mesuresefficaces pour empêcher la réalisation et la distribution des jeux vidéo et autres films  réellement violents qui empoisonnent l’esprit des enfants.

Par ailleurs il est curieux de constater que l’on parle plus des droits del’enfant, sans jamais mentionner leurs obligations. Ces institutions qui défendent les droits des enfants ne semblent leur reconnaître que des droits et jamais des obligations. Dans un tel contexte, c’est au parent justement de le leur rappeler. Et l’une de ces obligations c’est l’obéissance que l’enfantdoit à ses parents. Par contre, lesdites institutions  donnent aux enfants les moyens de s’opposer à leurs parents, et à regarder ces derniers comme des simples interlocuteurs avec qui il faut discuter et à qui opposer leurs avis.

Voilà encore comment l’esprit du monde s’oppose et continuera à s’opposer à l’ordre établit par Dieu et à sa Loi.

Voici ce que dit la Bible :

« Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger ».(Proverbes 13v224)

« N’épargne pas la correction à l’enfant, si tu le frappes il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts ».(Proverbes 23v14)

« Châtie ton fils car il ya encore de l’espérance, mais ne désire point le faire mourir ». (Proverbes 19v18)

« La folie est attaché au cœur de l’enfant, la verge de la correction l’en délivrera » (Proverbes 22v15)

« La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère » (Proverbes 29v15)

« …Mon fils, ne perd pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie ceux qu’il aime et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnait pour ses fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ?Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au père des esprits, pour avoir la vie ». (Hébreux 12v5-9)

A travers les passages bibliques ci-haut,la Bible accorde une importance vitale au châtiment dans l’éducation de l’enfant. Non pas qu’il faille punir à tout moment ; ne limitons pas la punition à la fessé, mais comprenons bien son importance dans l’éducation. La Bible parle de la vergeendisantque celui qui en épargne son enfant (bien sur lorsqu’il a fait quelque choses qui le mérite) l’expose à la mort. 

Le passage d’Hébreux montre également la verge ou le châtiment  (la fessé ou la gifle)  comme une expression d’amour, contrairement à l’image qui nous est dépeinte dans cet article (une violence corporelle). Plusieurs penserait qu’au 21 siècle, donner un fessé à son enfant serait une acte de barbarie. Pourtant voici ce que nous dit la Bible à ce sujet :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux… ». (1timothée3v1-3).

De ce qui précède, je ne pense pas que c’est dans notre siècle qu’il faille supprimer la fessée. Nous sommes d’avis que le Seigneur fait grâce à certainsparents qui n’ont pas besoins de la verge pour discipliner leurs enfants. Cependant nous n’allons pas non plus ignorer qu’il y a certains enfants pour qui la verge est indispensable à leur salut.

« Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre ».

Voici là un des commandements le plus banalisé de notre temps. De nos jours, l’éducation nous demande de discuter avec les enfants et d’échanger des points de vue. Cela, n’est pas mauvais dans le principe. Mais avec quelles enfants discuter ?Va-t-on discuter avec un enfant de deux ans ou trois qui n’en fait qu’avec sa tête, et qui refuse de manger et qui balance son assiette sur le visage de sa mère ?

Peut-être nous ne nous rendons-nous pas compte combien ce commandement est sacré !  Jésus-Christlui-même, Dieu manifesté dans la chair s’y est soumis, alors qu’il avait peut-  être des raisons légitimes de s’y soustraire. La Bible nous dit :

 

 «… Au bout de trois jours, ils (Marie et Joseph) le trouvèrent dans le temple,assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. Quand ses parents les virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? ne saviez-vous pas que je m’occupe des affaires de mon père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis »(Luc 2v46-51)

Nous voyons le Christ, quoi qu’envoyé par Dieu son père pour sauver le monde, rester soumis et obéissant  à ses parents, quand bien même ceux-ci  ne comprennent pas ce qui se passe. Le Christ avait peut-être là une raison valable de ne pas leur obéir, pourtant il s’est soumis à ses parents. Car quoiqu’il soit Dieu, il était important pour lui de se soumettre à ses parents, car il n’était pas exempté de la Loi.

Comme on peut bien s’en douter, toutes ces lois humaines ont un objectif précis : ébranler l’ordre établit par le Seigneur et changer sa Loi. Lorsque nous combinons1 Corinthiens 11v3 à Ephésiens 6v1-3, voici comment les choses devaient se présenter : « Dieu est le chef de Christ, Christ est le chef de tout homme (y compris les femmes), et l’homme est le chef de la femme. » et  les parents sont chefs de leurs enfants.

Or le cours actuel des choses semble inverser l’échelle d’autorité. Les enfants sont de plus en plus les chefs des parents, les femmes de leurs maris, tout au moins leur égales et les hommes veulent être chefs duChrist, chose qui n’arrivera jamais dans la vraie Eglise.

Et bien évidemment, tout ceci est lié au derniers temps. La rébellion des enfants dans ces temps n’est pas le résultat d’une génération spontanée d’enfants rebelles. Les enfants ne naissent pas forcément rebelles.Dans nombreux cas, cette rébellion est le résultat de l’irresponsabilité des parents et de la consécration de certains nombre de droits et de principes commeceux que nous décrions.

C’est à nous, enfants de Dieu, de comprendre ces choses et de prendre les bonnes résolutions à la lumière de la parole. Réveillons-nous, ne laissons pas le monde éduquer nos enfants à notre place. Tous ceux qui auront des enfants rendront compteà Dieu pour le don qu’Il leur aura fait.



26/03/2015
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