Les Trompettes

Les Trompettes

LETTRE DE L’EGLISE A JESUS CHRIST ( par une trompette)

 

Mon bien aimé,

 

Tu es pour moi Celui que je cherchais sans pour autant le trouver. Et pourtant, tu n’étais pas bien loin. Tu étais là, à mes côtés et tu as accompagné chaque pas de ma vie. Tu m’as protégé, tu as menacé ceux qui me menaçaient et tu as éloigné de moi tous les dangers et les pièges dont l’ennemi parsemait ma route.

Tu es le seul qui m’a toujours respectée et qui n’a jamais forcé mon amour (Cantiques des cantiques, 2,7).Tu te tenais devant la porte de mon cœur et tu frappais mais tu as attendu patiemment  que je t’ouvre. Tu en détiens la clé désormais et je sais que nul ne pourra te l’arracher. (Apocalypse 3v 7 et 20).

Je vis avec la certitude de ta présence réelle dans ma vie. Je ne t’ai pas encore vu comme tu me vois et pourtant j’apprends tous les jours à te connaître car tu te révèles à moi à chaque fois que mon regard cherche le tien. Je trouve en toi le Père, le frère, l’ami, le conseiller, le consolateur, celui qui délivre, celui qui guérit mais aussi le maître, le vainqueur et le roi. Je trouve en toi tout ce que je désire être. Ta perfection me ravit et je ne cesse de soupirer après elle à chaque instant.

Je ne comprends pas tout ce qui m’arrive et je ne cherche pas à comprendre ce qui surpasse toute intelligence mais je vis avec l’assurance de la vie éternelle que tu m’as donnée et que je vis déjà par les arrhes de ton Esprit, que tu m’as envoyé pour me guider et pour me parler de toi en attendant ton retour. (2 Corinthiens 1v22 et Jean 16v13 et 14).

Et, ce retour, je l’attends et je m’y prépare.

Chaque jour je lave ma robe dans l’eau de ta parole  (Ephésiens 5 v26) et  c’est toi mon pain quotidien car c’est de toi que j’ai faim et soif tous les jours de ma vie. Tu es mon vert pâturage, mes eaux paisibles. Tu es ma justice, ma paix et ma joie, en toi je suis bénie de toutes sortes de bénédictions spirituelles. En toi, j’ai la rédemption et le pardon de mes péchés (Ephésiens 1v3 et 7), en toi, je suis unie avec le Père et ma vie est cachée en Lui (Colossiens 3, 3). Et nul ne peut m’arracher de ses mains, ni me séparer d’avec toi (Romains 8, 35-39 et Jean 10v29).

 

En toi, je suis celle pour qui tu prépare le repas de noces et le trône. (Matthieu 22, 1 et Apocalypse 19,9).

Tu m’aimes jésus, plus que je ne pourrai jamais t’aimer. Tu m’aimes car tu es amour et tu veux que je partage cela avec toi (Jean 17,26). Tout ce qui est au Père est à toi et tout ce qui est à toi tu veux me le donner en partage (Jean 17,10 et Romains 8,17). Tu as fait de la déchue et de la délaissée, une épouse et cohéritière avec toi du trône. Si déjà la création de l’Homme est une chose merveilleuse en soi, combien plus merveilleuse l’est la nouvelle naissance : faire d’une humanité déchue, rebelle, orgueilleuse, impure, impudique, débauchée, idolâtre, hostile, jalouse, querelleuse, pratiquant la rivalité, les divisions, les partis-pris, la magie, envieuse, ivrogne, se livrant à toutes sortes d’abus, pratiquant des relations contre nature et apprenant aux autres à en faire de même, faire d’une telle humanité quelque chose de saint, de pure, d’irréprochable tient plus que du génie créateur, cela tient tout simplement de l’amour.

Et, c’est ainsi, mon bien-aimé, que je me suis offerte à toi, afin que ton dessein pour moi s’accomplisse dans ma vie.

Je comprends à présent pourquoi toutes les créatures du ciel se prosternent devant toi car, elles au moins, elles ont compris la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de ton œuvre  rédemptrice (Ephésiens 3,18)

Illumine mon cœur, mon bien-aimé, afin que je le comprenne aussi et que je vive la grâce de ton héritage au milieu des saints. (Ephésiens 1v8)                     

J’attends ton retour, ô mon Christ, et je voudrais quitter ce monde à l’instant même pour te rejoindre dans ton royaume, mais je sais que tu me veux encore pour un moment dans ce monde afin que, par moi, les pouvoirs dans les lieux célestes connaissent la sagesse infiniment variée de Dieu (Ephésiens 3,10).

Rends-moi digne de ton sacrifice, fais à travers moi les œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance pour que je les pratique (Ephésiens 2,10), soutiens-moi dans ma détresse et finis l’œuvre que tu as commencée dans le monde.

 

Je suis à toi, tu le sais car c’est toi qui m’as choisie, je t’appartiens et, à cause de toi, je suis prête à aimer ceux qui me haïssent afin qu’à leur tour, ils soient vaincus par ton amour.

 

Maranatha.

 

                                                                       Ta fiancée, l’Eglise.

 

 

 

 

 



24/02/2016
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